RL - Maison de Santé Morhange - Centre des Wads : prévention et dépistage IST
06 Avril 2023
Sida, infections sexuellement transmissibles : la campagne, « en parler librement aussi » :
Les infections sexuellement transmissibles, on en parle à la campagne aussi ! La Maison de la santé de Morhange, au coeur d'un territoire semi-rural, tient jusqu'à la fin de la semaine une permanence où la parole est libre.
Les infections sexuellement transmissibles, on en parle à la campagne aussi ! La Maison de la santé de Morhange, au coeur d'un territoire semi-rural, tient jusqu'à la fin de la semaine une permanence où la parole est libre.
Implantée au coeur d'un territoire semi-rural, la Maison de santé de Morhange prend son rôle de médiation au sérieux. Une permanence d'information sur les infections sexuellement transmissibles (IST) est ouverte jusqu'au vendredi 31 mars inclus, avec l'association Aides et le CMSEA.
« Lever les tabous en milieu rural aussi »
Guillaume Pfauwadel, infirmier à la Maison de santé, constate que « les gens se soignent moins en milieu rural. Ils sont également moins renseignés sur les enjeux de santé globale. » Dont les infections sexuellement transmissibles. « Nous avons 50 visites par jour depuis le début de la semaine. À la fin, ça fera 300 personnes touchées : autant de relais pour sensibiliser sur cet enjeu majeur. » L'infirmier n'a pour le moment jamais reçu de patient séropositif à Morhange. « Mais pour d'autres infections sexuellement transmissibles, oui. Donc il faut parler librement. »
« VIH : que faire en cas de rapport non protégé ? »
Des trithérapies préventives existent. Mais il faut agir vite, « dans un délai de 48 heures », souligne Sandrine Lemoine, infirmière également. Ce traitement médicamenteux est « beaucoup moins lourd que celui proposé il y a une dizaine d'années », précise Guillaume Pfauwadel. Il faut se rapprocher au plus vite de son médecin traitant, ou plus simplement appeler le 15 en expliquant sa situation.
« Lever les tabous en milieu rural aussi »
Guillaume Pfauwadel, infirmier à la Maison de santé, constate que « les gens se soignent moins en milieu rural. Ils sont également moins renseignés sur les enjeux de santé globale. » Dont les infections sexuellement transmissibles. « Nous avons 50 visites par jour depuis le début de la semaine. À la fin, ça fera 300 personnes touchées : autant de relais pour sensibiliser sur cet enjeu majeur. » L'infirmier n'a pour le moment jamais reçu de patient séropositif à Morhange. « Mais pour d'autres infections sexuellement transmissibles, oui. Donc il faut parler librement. »
« VIH : que faire en cas de rapport non protégé ? »
Des trithérapies préventives existent. Mais il faut agir vite, « dans un délai de 48 heures », souligne Sandrine Lemoine, infirmière également. Ce traitement médicamenteux est « beaucoup moins lourd que celui proposé il y a une dizaine d'années », précise Guillaume Pfauwadel. Il faut se rapprocher au plus vite de son médecin traitant, ou plus simplement appeler le 15 en expliquant sa situation.
« Le préservatif reste la meilleure protection »
Sur le stand, les professionnels vantent le préservatif comme rempart à toutes les IST : herpès, papillomavirus, gonococcie, hépatite, etc. « Il est désormais gratuit en pharmacie pour les moins de 26 ans », rappelle Sandrine Lemoine, infirmière en télémédecine à Morhange. Avec un bémol pour le papillomavirus, « qui est l'infection qui se transmet avec le plus de virulence », souligne Guillaume Pfauwadel. Le papillomavirus est à l'origine de la plupart des cancers du col de l'utérus. « La meilleure solution est le vaccin des jeunes filles et des jeunes hommes », insiste l'infirmier. Comprendre, avant le premier rapport sexuel.
Dépistage VIH gratuit et rapide via prélèvement au bout du doigt (test « trod »), ce jeudi 30 mars à la Maison de santé de Morhange.
Article et photographies parus dans le Républicain Lorrain le 29 mars 2023
