La pension de famille Espoir de 24 logements accueille ses premiers résidents
La première pension de famille du dispositif CMSEA-Espoir a ouvert ses portes au 13, rue Nationale, à Stiring-Wendel. Cette résidence de 24 logements accueille ses premiers locataires depuis le 15 septembre. Il s'agit de personnes en situation de vulnérabilité, souhaitant intégrer un lieu d'hébergement sécurisant et chaleureux.
Par Josette BRIOT - 23 oct. 2021 à 15:30 - Temps de lecture : 3 min
« La structure est fonctionnelle depuis le 15 septembre », annonce Lydie Maugoust, directrice du dispositif CMSEA-Espoir, ravie de voir aboutir un chantier lancé en novembre 2019. La première pension de famille Espoir vient d'ouvrir au 13, rue Nationale à Stiring-Wendel. Elle est destinée à des femmes et des hommes âgés de 18 ans et plus en grande exclusion. Elle offre une solution de logement pérenne à des personnes en situation de vulnérabilité, isolées, avec l'objectif de « favoriser une réadaptation à la vie sociale dans un environnement sécurisant, chaleureux et convivial ».
La pension de famille comprend 25 places en logements privatifs, dont 23 T1 et un T2 pour un couple, ainsi que des espaces collectifs de vie, une belle terrasse à l'arrière. « C'est Batigère qui est propriétaire du bâtiment ; le CMSEA-Espoir en est le gestionnaire », rappelle la directrice.
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Une maîtresse de maison recrutée
Pour gérer et animer la pension de famille, Justine Ruhnke a été recrutée comme maîtresse de maison. La jeune femme connaît déjà bien le fonctionnement de ce type d'établissement. « Elle avait l'expérience d'une autre pension de famille quasi équivalente en taille et c'est précieux pour nous, précise Lydie Maugoust. Elle sera bientôt rejointe par une collègue et elles seront ainsi deux à travailler en parallèle dans la structure. »
La 2e maîtresse de maison doit prendre ses fonctions début novembre. « En attendant, Stéphanie Closen, professionnelle du CHRS ( Centre d'hébergement et de réinsertion sociale ) est venue en renfort afin d'aider Justine, notamment pour tout l'aspect administratif, comme la constitution des dossiers des résidents. La force de cette nouvelle pension est qu'elle peut s'appuyer sur l'organisation structurée et cohérente de notre centre d'hébergement Espoir, tout proche au 2 D rue Nationale, ce qui permet une mutualisation des moyens. »
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Neuf résidents déjà là
Pour l'instant, neuf locataires ont intégré la pension de famille et prennent leurs marques. « C'est une volonté de l'encadrement du dispositif Espoir de faire une montée en charge progressive. Pour permettre aux résidents de mieux s'adapter à leur nouvel environnement, pour que l'esprit collectif se fasse doucement et que Justine et Stéphanie puissent accompagner aux mieux les uns et les autres, explique la directrice. D'ici la fin de l'année, nous devrions avoir 12 locataires. On continue à assurer les candidatures pour les logements et la pension devrait être pleine au premier trimestre 2022. »
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Être chez soi et accompagné
Loger à la pension de famille Espoir , c'est « être chez soi tout en étant accompagné ». Chaque locataire dispose d'un joli logement tout neuf, équipé et meublé, et a accès à des espaces partagés : buanderie, salon, salle à manger, cuisine collective. « La notion de vivre ensemble est mise en avant dans cette structure. Il est donc très important que tous les résidents s'impliquent dans le fonctionnement de la pension de famille et vivent des moments communs », martèle Justine Ruhnke, maîtresse de maison.
C'est elle qui donne le tempo, élabore le planning de la pension , règle les problèmes administratifs et autres, reçoit les confidences… « La journée débute toujours par un petit-déjeuner dans la salle à manger ; y vient qui veut. Ensuite, on passe à l'élaboration du repas de midi. Les résidents sont contents de cuisiner, puis de manger ensemble. Cela leur apporte beaucoup de partager, car il s'agit de personnes fragilisées par la vie, souvent confrontées à un isolement social. L'après-midi, en fonction des demandes et des besoins, c'est sortie aux courses, rendez-vous médicaux, animations… »
Article et photos du Républicain Lorrain paru le 26/10/2021