Neuf jeunes ont dépassé leurs limites pour gravir un sommet
Ils se sont préparés à cette aventure durant dix mois avec au programme : des activités sportives (boxe, randonnées, renforcement musculaire, biking…), des séjours à Chamonix et dans le Jura en lien avec le sport (spéléologie, randonnée, alpinisme, escalade), une journée à Paris (Assemblée nationale, Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris), un atelier nutrition, un passage sur NRJ, un atelier « carnet du voyageur » (écriture, expression), une journée Bootcamp (méthode militaire), et un stage de survie hiver (24 heures dans les Vosges, en forêt).
Tous motivés
Ils étaient neuf, dont Sara, Kim, Illana et Sara, Talangeoises, ainsi que d’autres jeunes de Moyeuvre et de Metz, Marine, Jason, Erdem, Mohamed et Erminio. Enola, Nabil et Farid, éducateurs, Jean-Marc, directeur des deux associations, et Delphine, directrice de Planet Aventure et coach sportive, les ont accompagnés tout au long du parcours.
Outre l’investissement physique, les jeunes ont dû se motiver sur le long terme (dix mois, c’est long !).
Pour mobiliser les jeunes sur toutes les dates prévues, en plus de leur vie personnelle et scolaire, l’encadrement a été essentiel, afin de leur permettre d’atteindre leur objectif. Il a aussi fallu les pousser lors des entraînements sportifs ou encore quand une baisse de motivation se faisait sentir, notamment vers mars-avril.
Le jeu en valait la chandelle !
C’était une aventure humaine, sportive mais surtout unique ! Gravir 4 215 mètres à l’âge de 16, 17, 18 et 20 ans c’est quelque chose ! Une expérience qui rapproche et qui a permis de tisser des liens forts entre les éducateurs et les jeunes ainsi qu’entre les jeunes eux-mêmes. Et au final l’émotion était au rendez-vous lorsqu’ils se sont retrouvés au sommet de la Pyramide Vincent (Italie), avec des rires, des larmes, des cris, des accolades ! « Si je devais le refaire, je le referais » a été une des phrases marquantes répétées par les jeunes.
Enola, éducatrice, conclut : « Si je devais me réengager sur un tel projet, qui a demandé beaucoup d’investissement professionnel et beaucoup d’énergie personnelle, je le referais, car voir le regard des jeunes plein de fierté et de joie m’a touchée. On ne se rend pas compte des efforts que cela a demandés tant physiquement que mentalement ».
Les Talangeoises n’étaient pas sportives, notamment trois d’entre elles. Mais, « je n’ai jamais douté de leurs capacités, car elles ont une force mentale. Le projet a permis de travailler dessus afin de gagner et de renforcer la confiance en soi, et de rebooster son estime de soi. »
